les danses
Il nexiste pas un, mais une infinité de costumes différents selon les clans. Ce ne sont que des broderies, velours, dentelles et rubans de soie de couleur claire.
La coiffe " bigoudenn" est devenue célèbre. Elle peut être comparée à un menhir brodé au point de Neudé. La coiffe est une façon dŽaffirmer son appartenance à un pays, à une communauté, mais aussi son statut familial. Elle est portée avec une jupe courte et un corsage qui dégage bien le cou. Les costumes traditionnels des hommes se composent dŽun gilet croisé et dŽune veste droite non boutonnée. LŽensemble de lŽhabillement est noir.
Le costume est aujourdŽhui abandonné dans la vie de tous les jours mais se porte lors des fêtes folkoriques.
Elles sont aussi nombreuses que les costumes, chaque clan ayant sa façon de danser. La plupart des danses sont de légers piétinements qui, à l'origine, exprimaient la joie pendant des noces ou tassaient le sol de l'endroit à battre.
Ce sont des danses collectives, dont les membres se tiennent par la main afin de former des rondes ou des chaînes. Traditionnellement, un grand nombre de danses sont chantées. D'autres sont accompagnées par des instruments de musique : violons, accordéons ou par des instruments typiquement bretons : la "bombarde" et le "biniou". Les musiciens (les sonneurs) se regroupent dans un "bagad".
Les formations de groupes de jeunes se multiplient pour assurer la relève. C'est pourquoi les fêtes traditionnelles, appelées "fest-noz" ( fête de nuit ), sont de plus en plus fréquentes.
Les chansons populaires et traditionnelles marquent les particularismes régionaux qui reflètent cette tendance à la différenciation. Elles posent la question du régionalisme et éveillent le sentiment didentité. Elles provoquent des réflexes de solidarité sociale et mettent en évidence les points communs dun pays ou d'une ville. Cependant, elles contiennent avant tout une mémoire politique où y sont exprimés des propos chauvins.
Les chansons populaires sont souvent chaleureuses. Certains mots, certains airs ont le don d'émouvoir. Il existe un amour de sa ville "natale", de son origine, de ses traditions. Cet attachement des autres à leur région peut aussi nous émouvoir parce que, paradoxalement, ce sentiment semble universel. Les paradoxes sont fondamentaux, car l'attachement à une identité est une matière d'échanges qui est la base de la fraternité, qui commence et finit par des chansons.
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